En même temps qu’ils ont porté des coups très durs au mouvement palestinien, la dernière agression d’Israël au Liban et les événements qui ont eu lieu dans ce pays pendant cette période, ont démasqué un grand nombre de forces liées au mouvement des peuples palestinien et libanais faisant apparaître la réalité aux yeux de tous d’une manière plus tangible.
Les révolutionnaires de la région devraient avoir connaissance de ces réalités et tirer les leçons des riches expériences des événements au Liban ; ceci est un pas important en avant qu’ils ont le devoir de prendre pour faire avancer la lutte anti-impérialiste dans la région et neutraliser les complots impérialistes.
Dans cette brochure, nous avons essayé de mettre à la disposition des forces combattantes iraniennes le bilan des points les plus importants des expériences du Liban. Espérons qu’en se servant de ces expériences, les combattants de notre pays continueront avec plus de conscience et de vigilance leur combat implacable contre l’impérialisme et ses chiens de garde.
Guérilleros Fedayins du Peuple Iranien
Oct-Nov. 82
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Pour les GUÉRILLEROS FEDAYINS DU PEUPLE IRANIEN, il n’est plus nécessaire de prouver combien le combat qu’ils mènent en Iran est lié au combat du peuple palestinien au Moyen-Orient. En réalité, le combat du peuple palestinien n’est plus aujourd’hui un problème concernant uniquement les Palestiniens soutenus par les autres peuples du Moyen-Orient dans une solidarité internationaliste. Ce combat est celui de tous les peuples de la région et les conditions politiques et les relations matérielles ont créé une situation telle que toute organisation combattante au Moyen-Orient doit analyser le problème de la Palestine comme un problème qui le concerne et avoir une position claire à ce sujet. Surtout aujourd’hui alors que la direction de l’OLP a honteusement et lâchement pris la fuite devant l’impérialisme et ses chiens de garde, la tête basse — laissant le peuple palestinien et les révolutionnaires libanais seuls à la merci des bourreaux — le sentiment de responsabilité des organisations révolutionnaires des peuples du Moyen-Orient à l’égard du peuple palestinien et de sa révolution, revêt une double importance. Si la Révolution au Moyen-Orient se révèle capable de tirer des leçons des événements survenus ces trois derniers mois au Liban, et de les utiliser dans la théorie et dans la pratique, on pourra oser prétendre que cette défaite apparente aura été une grande victoire pour la Révolution à l’échelle de la région et les sangs versés sur le sol du Liban pourront faire fructifier l’arbre de la Révolution au Moyen-Orient plus que tout autre sang versé dans cette région. Il faut analyser cette expérience d’une manière décisive sans aucune considération pour aucune force et ne pas laisser nos attaches affectives envers tel ou tel individu ou organisation nous empêcher de prendre tous les éléments en considération dans notre analyse.
De quels événements avons-nous été témoins au Liban durant ces trois derniers mois ? Ce qui se passa durant cette période, était le résultat des préparatifs envisagés depuis des années par l’impérialisme. Lorsque, officiellement et avec l’accord de l’impérialisme, le feu vert était donné à la direction de l’OLP pour établir son « Quartier Général militaire » au Liban, se jouait le premier acte d’une pièce dont le dernier acte devait être l’octroi d’un permis officiel à cette même direction pour installer un « Quartier Général politique » à Tunis.
L’OLP gagna la confiance du peuple palestinien en commençant héroïquement la lutte armée et lorsque l’impérialisme se rendit compte que son existence était indéniable, il essaya de renforcer les positions des conciliateurs dans la direction de cette organisation et surtout au moyen des aides des régimes fantoches arabes, fit dépendre de lui-même les divers membres de cette direction par divers moyens. Et ces membres devenus dépendants, faisaient fourbement semblant d’utiliser les contradictions entre les pays arabes et les pays impérialistes au profit de la Révolution Palestinienne, alors que la réalité était différente. En fait, ils attelaient la Révolution Palestinienne d’un côté au char de l’impérialisme et de l’autre côté à celui du révisionnisme et c’est durant les deux ou trois derniers mois que toute la vérité fut clairement exposée à tout le monde.
Dans quelles conditions Israël fit-il pénétrer ses forces sur le sol libanais? Dans des conditions telles qu’il était sûr d’y trouver la direction de l’OLP en train de demander l’instauration de la paix. Dans les conditions sévissant actuellement en Israël, au plus haut niveau de l’inflation mondiale, en proie à une profonde crise économique et à la mise à nu des fissures internes de sa société, Israël n’aurait jamais entrepris une telle agression, s’il y avait eu ne serait-ce qu’une infime probabilité que l’OLP, dans des conditions spéciales, organisât la résistance des peuples palestinien et libanais contre son agression militaire. En fait Israël est incapable de résister à une guérilla populaire. Tous les signes objectifs montrent que les peuples palestinien et libanais étaient prêts pour une telle guerre et que l’OLP avait en sa possession les armes et les équipements nécessaires pour organiser cette guerre qui, si elle avait été menée, aurait brisé Israël en deux dans la région dans une période pas trop longue, sinon très courte et aurait porté un coup important à la domination de l’impérialisme au Moyen-Orient.
Mais Israël, ce chien de garde de l’impérialisme, connaissait la direction de l’OLP mieux que le peuple palestinien lui-même, c’est pourquoi ses forces pénétrèrent au Liban dans des conditions très favorables et il apparut très tôt que l’objectif principal de cette agression n’était pas la direction de l’OLP et ses « guérilleros dociles » mais les peuples révolutionnaires palestiniens et libanais. C’est pour sauver cette direction que les « Forces Multinationales », c’est-à-dire les soldats des pays impérialistes : les États-Unis, la France et l’Italie, entrèrent à Beyrouth. L’existence de ces dirigeants était nécessaire pour les actes suivants de la pièce. Ils devaient quitter « honorablement » le Liban de manière à ce que leur « prestige » ne soit pas entaché, en criant « la lutte continue » avec ce prétexte démagogique : nous voulions éviter « la destruction de Beyrouth-Ouest » et le « massacre des civils », alors qu’ils étaient sûrs (et non seulement eux, mais aussi tous ceux qui avaient une petite connaissance de la situation) qu’après leur départ non seulement Beyrouth-Ouest serait détruite, mais que les civils seraient massacrés.
Bien sûr, on peut dire que vu la situation dans laquelle se trouvaient la direction de l’OLP et les guérilleros qui en dépendaient à Beyrouth-Ouest, ils n’avaient pas vraiment d’autre issue que de quitter le Liban et que leur résistance n’aurait été qu’un suicide dont même le résultat psychologique aurait été incertain. Si la direction de l’OLP et les guérilleros qui étaient sous son commandement avaient résisté à Beyrouth-Ouest, leur défaite et leur anéantissement auraient été certains.
Mais qui les avait placés dans une situation aussi désespérée ? Quatre mois avant l’agression, la direction de l’OLP diffusait des renseignements précis sur la décision d’Israël d’agresser le Liban, une information qu’elle prenait pour certaine. Pourquoi alors n’a-t-elle sérieusement envisagé de résistance qu’une fois une grande partie de Beyrouth occupée par Israël ? Dans de telles conditions, il était effectivement impossible que la résistance put aboutir à Beyrouth-Ouest. Mais au Liban, il était et il est encore possible de résister parfaitement contre l’agression d’Israël.
La situation dans laquelle se trouva l’OLP à Beyrouth-Ouest était le résultat logique de la politique de conciliation menée par sa direction envers toutes les forces réactionnaires de la région et du monde entier. Si dans les pires moments du massacre des peuples palestinien et libanais aux mains de l’armée israélienne et des réactionnaires libanais et dans le silence total de tous les pays arabes, Yasser Arafat peut qualifier le roi Khaled d’ami du peuple palestinien, qui « aura finalement sacrifié sa vie pour ce peuple » et demander au gouvernement français d’envoyer ses forces au Liban, ce n’est là que le résultat logique de la méthode que cette organisation avait choisi d’employer ces dernières années. Mais à Beyrouth-Ouest, tous les masques tombèrent dévoilant les visages des fourbes. C’est là que réside une grande partie des acquis des évènements du Liban pour la Révolution dans la région. Les dirigeants de l’OLP légitiment la présence des forces des pays impérialistes au Liban et qualifient d’amis du peuple palestinien les ennemis les plus mercenaires des peuples du Moyen-Orient. Ils désertent le champ de bataille au Liban, laissent les peuples seuls en proie à des ennemis sanguinaires, pour aller se faire recevoir par les chefs d’Etats arabes, ces valets mercenaires de l’impérialisme, à Fès au Maroc, ou par le « Grand Pape » à Rome, comme on reçoit les dirigeants d’un pays.
Quelles sont les leçons que la Révolution devrait tirer de ces événements ? Que doit faire l’OLP avec ces dirigeants traîtres et conciliateurs si elle veut faire partie de la Révolution de la Palestine et du Moyen-Orient ?
Nous, les révolutionnaires iraniens, avons suffisamment fait connaissance au cours de notre Révolution avec la fourberie de ces sortes de dirigeants et nous avons vu comment, dès l’arrivée au pouvoir du nouveau régime, ils se mirent à maquiller son visage hideux pour tromper les peuples d’Iran. Le peuple palestinien, les cadres de l’OLP et tous les révolutionnaires de la région en général, doivent profiter de l’occasion qui s’est offerte pour chasser de leurs rangs ces dirigeants conciliateurs et ne pas leur permettre de lever le bras démagogiquement en signe de victoire, le drapeau blanc à la main. Aujourd’hui, ils font toutes sortes de discours. Ils parlent parfois de négociations directes avec les États-Unis au sujet du « Droit à l’autonomie du peuple palestinien », parfois de la continuation de la lutte sous la « forme politique » et parfois même de la continuation de la « lutte armée ».
Mais tout ceci n’est que de la démagogie et le cours des choses a montré qu’ils n’ont pas l’intention de lutter. S’ils avaient voulu mener la lutte contre Israël, il n’y avait pas de meilleure occasion que celle-ci où ils avaient entre leurs mains les peuples palestinien et libanais armés et prêts à combattre, où Israël était présent sur le territoire libanais en tant qu’envahisseur étranger, chose que même les maîtres et commandants américains condamnaient, craignant l’opinion des peuples du monde. En tout cas, l’occasion qui s’est offerte de dénoncer et de chasser ces dirigeants des rangs de la Révolution au Moyen-Orient est une leçon qui, si elle est comprise et analysée dans toutes ses dimensions par les révolutionnaires de la région et prise en compte dans leur pratique de lutte et de propagande, remédiera dans une large mesure à la défaite subie temporairement par la Révolution au Liban.
Ces événements présentaient un autre acquis : il se révéla que les espoirs que les conciliateurs avaient fondés sur les forces anti-populaires et les États dépendants de l’impérialisme dans la région étaient vains. L’armée syrienne qui avait auparavant montré à maintes reprises son audace dans la répression des peuples palestiniens et libanais, se rétracta rapidement devant cette agression et attendit impatiemment le jour où les impérialistes indiqueraient la date exacte de son retour en Syrie et annonceraient la fin de sa mission. L’humiliation de cette armée équipée des armes les plus modernes du monde, devant l’armée israélienne, montre clairement la signification de la dépendance sur la scène politique et montre pour quelle sorte de combat sont entraînées et organisées une force et une armée dépendantes. Avant ces événements, certains pouvaient encore penser que s’il s’avérait nécessaire, l’armée syrienne défendrait les peuples libanais et palestinien contre l’agression israélienne. Mais cette expérience a montré que de tels espoirs sont vains. La Révolution doit bien comprendre cette leçon et en tirer les conclusions nécessaires avant qu’elle ne se soit effacée de la mémoire des masses. La situation d’autres pays n’était pas différente : Khaddafi qui, en matière de démagogie et pour ce qui est de faire semblant d’être révolutionnaire, dépasse d’une tête tous les autres dirigeants arabes depuis des années, et qui, il y a seulement quelques mois, avait décidé et annonçait avec beaucoup de propagande qu’il avait l’intention de créer une armée commune avec le régime de la République Islamique pour sauver « Qods »1, ne fit rien d’autre que de conseiller à Arafat de se suicider et de regretter la « distance géographique ». Après beaucoup de propagande infondée sur l’envoi de forces au Liban et la lutte contre l’agression israélienne, le régime « Islamique » d’Iran qui avait encore fait naître des espoirs chez certains simplistes palestiniens et libanais, se rappela soudain ce « message de l’Imam » qui disait : « Ne vous laissez pas tromper » — et se passa de sauver les peuples palestinien et libanais. Il semblerait que leur Imam avait entendu des voix (d’où?) indiquant que « le chemin de QODS passe par KERBELA » et ils annoncèrent vilement que tous ces massacres et répressions au Liban avaient été préparés pour contrer la Révolution Islamique en Iran et pour la « sauvegarde de Saddam ». Mais le cours des choses en pratique est si clair qu’il ne reste aucune place pour la démagogie. Voici encore des acquis de ces événements et nous pensons que les révolutionnaires de la région doivent les expliquer aux masses avec toutes leurs conséquences pratiques et en tenir compte dans leur stratégie et leur tactique. Il faut aider la Révolution Palestinienne à nettoyer ses rangs des conciliateurs, de ceux qui dépendent de la politique des états dépendants de l’impérialisme dans la région et des valets du révisionnisme. Aujourd’hui une occasion historique s’est offerte pour accomplir cette tâche.
L’armée israélienne entra au Liban dans des conditions où ni l’armée libanaise, ni l’armée syrienne n’étaient capables de contrôler la situation dans ce pays. Les premiers prétextes avancés par Israël pour justifier cette agression étaient si enfantins et idiots qu’il les abandonna lui-même au cours des combats. Une chose était sûre : l’armée israélienne n’attaquait pas uniquement le Liban pour briser l’OLP. Il se révéla très vite que cette attaque visait en premier lieu le mouvement démocratique des peuples palestinien et libanais et en second lieu, si possible, l’annexion d’une partie du Liban à Israël. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’armée israélienne montra la plus grande indulgence envers la direction de l’OLP en lui permettant de sauver toute sa panoplie bureaucratique et de la transférer hors du Liban. Une fois qu’il s’avéra qu’à cause de la situation intérieure d’Israël, l’armée israélienne était incapable de faire tout le nécessaire toute seule, la propagande impérialiste, aidée par les conciliateurs et les démagogues dans la direction de l’OLP, fit paraître comme nécessaire, l’intervention des armées des pays impérialistes, les États-Unis, la France et l’Italie en tant que messagers de la paix.
Et aujourd’hui, nous voyons comment l’armée libanaise qui avait perdu tout son moral, a retrouvé vie sous la protection des armées d’Israël, des États-Unis, de la France et d’Italie, effectuant des perquisitions, découvrant « des armes et des documents internes des groupes » avec une audace qui ne trouve son pareil que chez la République Islamique d’Iran. Mais le point positif de cet événement réside dans le fait que maintenant, une nouvelle fois, les forces des pays impérialistes sont elles-mêmes présentes sur scène, surtout l’impérialisme américain, qui avait perdu le moral pendant quelques temps après l’expérience du Vietnam, se gardant autant que possible d’envoyer des forces aux régions en crise, et qui a entrepris une nouvelle fois une action directe avec audace.
Donc si la Révolution du Moyen-Orient parvient à se redresser après le coup qui lui a été porté, la scène sera prête pour la « lutte décisive », c’est-à-dire la confrontation aux forces qui dirigent directement la mise en scène des événements au Moyen-Orient. Et il sera possible de donner aux États-Unis la même leçon qu’ils ont reçue au Vietnam. D’une manière générale, la politique menée actuellement par l’impérialisme dans les pays dominés, a atteint une violence sans précédent et surtout au Moyen-Orient, cette violence est d’une intensité sans mesure. L’impérialisme a imposé aux peuples d’Iran et d’Irak, la plus grande guerre terrestre après la deuxième guerre mondiale. En Iran, au nom de l’Islam et par la main de ses mercenaires, il commet des actes innommables et il en est plus ou moins de même pour les autres pays du Moyen-Orient. D’autre part, la politique impérialiste essaie de parvenir à contrôler le déroulement des événements dans l’avenir, soit par l’infiltration dans les organisations d’opposition, soit par la formation artificielle d’organisations de soi-disant opposition dans ces pays et en faisant de la propagande autour de ces derniers, surtout sous la couverture islamique. C’est pourquoi la Révolution doit se montrer spécialement vigilante dans ces conditions. Il faut reconnaître les ennemis du peuple non seulement dans les rangs des forces qui collaborent directement avec l’impérialisme, mais aussi dans les rangs de celles qui veulent se montrer opposants en apparence et qu’il faut dénoncer aux peuples dès maintenant, avant que l’impérialisme ne puisse dévier les mouvements démocratiques dans les autres pays comme il l’a fait en Iran.
En tout état de cause, il est indéniable que ce qui s’est passé au Liban fut un coup pour la Révolution. Mais ce coup a permis en même temps de sauver la Révolution du Liban et de la Palestine d’une impasse où elle se trouvait depuis plusieurs années. En effet, qu’aurait fait monsieur Arafat avec les guérilleros qu’il avait regroupés à Beyrouth-Ouest si Israël n’avait pas attaqué et s’il ne les en avait pas chassés ? Les aurait-il mis au service du mouvement démocratique au Liban ? Ou bien non, les aurait-il envoyés en Israël pour mener la lutte armée ? Comme il l’avait déjà déclaré à maintes reprises, monsieur Arafat n’avait aucune de ces deux intentions pour l’avenir. Et si même quelque chose se produisait, cela était, paraît-il hors de son contrôle. La perte de tant de moyens au Liban était un coup pour la Révolution, mais il faut aussi tenir compte du fait que dans les conditions de domination des dirigeants conciliateurs et même dépendants, ces moyens n’étaient pas autant qu’on pourrait le croire au service de la Révolution. Aujourd’hui l’impérialisme espère qu’avec l’aide de l’OLP et des « négociations politiques » autour de plans sans avenir, il pourra dévier la Révolution du peuple palestinien et par la suite les mouvements démocratiques des pays arabes et les réprimer définitivement. Et c’est pour cette raison que les révolutionnaires doivent procéder rapidement à l’isolement de cette direction vis-à-vis des masses populaires et à la création d’organisations révolutionnaires dirigeantes.
Il est possible que certaines considérations empêchent ce genre d’attitude envers la direction de l’OLP, mais nous croyons que si les révolutionnaires de la région ne procèdent pas à une critique sérieuse de cette direction et si ils ne la chassent pas, ils laisseront là un terrain favorable pour la politique néo-colonialiste de l’impérialisme pour qu’il puisse par le biais des régimes, personnalités et organisations dépendants de lui, comme les régimes iranien et libyens, attirer l’attention des masses dans la région et dévier ainsi leur mouvement.
Traduction par l’Organisation des Étudiants Iraniens à Paris, sympathisants des GUERILLÉROS FEDAYINS DU PEUPLE IRANIEN.2